Qui suis-je ?
Camille BERTHET, 27 ans. Je suis actuellement juriste contentieux au sein d’un groupe bancaire international. Ayant étudié le droit des affaires, j’ai obtenu un Master 2 à l’Université Paris-Saclay en 2017, avant de me tourner vers mon autre passion : le droit animalier.
La matière était pour moi une certitude, le moyen l’était beaucoup moins. Ayant fait partie du comité de rédaction de la revue de mon Master 2, l’écriture s’est vite imposée. C’est de cette réflexion qu’est né en août 2017 ce site : onzequantesept.
Début 2018, j’ai eu la chance d’intégrer la 4ème promotion du Diplôme universitaire de Droit animalier, dispensé à la faculté de droit de l’Université de Limoges (obtenu avec la mention très bien). Après bientôt trois ans d’articles en droit animalier, j’espère que de nouvelles personnes pourront s’intéresser à ce pan du droit bien trop souvent oublié voire délaissé.
Enfin, j’ai décidé de poursuivre en m’inscrivant en septembre 2019 en doctorat, afin d’étudier « L’animal au sein de l’entreprise ». Ce sujet me permet d’envisager le droit animalier sous un angle original : celui du droit des affaires.
Pourquoi le droit animalier ?
Alors que les animaux représentent une partie très importante de la vie de nombreuses personnes, le droit semble s’en désintéresser. Plus précisément, ce sont les praticiens du droit qui semblent délaisser cette matière ; en témoigne le trop faible nombre de formations de droit animalier en France.
Pourtant, le droit animalier est plus que présent dans le paysage juridique français. De nombreuses règles de droit s’attachent à définir et régir le traitement des animaux. Le Code civil, le Code pénal, le Code rural et autres comprennent pour la plupart des informations précieuses sur le statut animal. Si le droit est le reflet de la société – comme l’ont avancé certains auteurs, alors une évolution est en cours.
Depuis 2015, l’animal est un « être vivant doué de sensibilité » (C. civ., art. 515-14) et non plus un bien meuble ou immeuble par destination. Depuis, les condamnations pour actes de cruauté et autres sévices se multiplient, les sanctions se durcissent. Les avancées sont faibles et parfois même refusées (cf. loi #EGalim), mais elles sont bien là.
Ce droit – et les animaux – mérite qu’on s’y intéresse.
Quels sont les objectifs de ce site ?
Ce site a été créé et développé autour de trois idées : promouvoir la protection animale et le développement du droit animalier ; faire un état du droit positif en matière animale ; réfléchir à des solutions aux problèmes en matière de droit animalier.
Ainsi, les articles publiés sur ce site n’ont pas vocation à entrer dans certains détails pratiques tenant notamment aux règles de procédure extérieures au droit animalier. Les articles se concentrent sur le droit animalier et lui seul.
En aucun cas les articles publiés sur ce site ne doivent être l’occasion de tenir des propos outranciers, désobligeants, etc. envers quiconque.
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